Cet essai fait le point sur les études consacrées aux Tsiganes et rassemble plusieurs enquêtes menées sur différents groupes tsiganes en Hongrie, en France et en Espagne.
Cet article propose une méthode indirecte pour valider les décomptes du nombre d'immigrés en Espagne établis à partir des registres municipaux de population, qui pourraient surestimer le nombre d'immigrés du fait de doubles enregistrements et de défauts de radiation en cas de départ du pays. La méthode proposée utilise deux types d'informations : le nombre de naissances issues d'immigrés et leurs taux de fécondité.
En 2006, 6000 Sénégalais réfoulés par charter au Sénégal pour avoir tenté de rejoindre l'Espagne en pirogue en passant par les îles Canaries. Cet article s'intéresse ainsi à la dynamique des rapports familiaux qui ont entouré, en amont comme en aval, le « phénomène des pirogues ». Il propose une typologie de l'expérience du retour forcé pour les refoulés.
Entre septembre et octobre 2005, des centaines de migrants ont pris d'assaut les barrières de sécurité des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla marquant l'entrée de la forteresse européenne. En réponse, les autorités marocaines décident de mettre en place une politique de rapatriement visant les migrants en situation irrégulière dans le royaume chérifien. Partagés entre la honte de leur échec et l'espoir de retenter leur chance, les rapatriés témoignent de la difficulté de se reconstruire.
Relations entre les migrants vivant à Madrid et leurs familles en Colombie.
Cette étude de géographie sociale, issue d'une thèse de doctorat, tente de comprendre les flux migratoires entre le Maroc et l'Europe depuis les années 12960. Elle porte plus particulièrement sur la confédération tribale des Aït Ayad, population berbérophone du Moyen Atlas marocain. Les parents de l'auteure, immigrés dans les années 1960 à Angers, sont originaires de cette région.
L'expérience de la province de Huelva en Espagne où une procédure concernant l'agriculture a été mise en place et permet de recruter des saisonniers pour une période limitée directement depuis leur pays d'origine. L'objet de cet article est d'expliquer le succès de cette mesure...
En septembre et octobre 2005, des jeunes Maliens, Camerounais, Ivoiriens, etc., se sont lancés désespérément, à l'assaut des enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, au Maroc. La plupart ont été refoulés, dans des conditions souvent inhumaines. Certains en sont morts, et les survivants pansent leurs blessures. Pourquoi partent-ils ? Quel désespoir les pousse à tout abandonner pour venir se heurter aux murs d'une forteresse nommée Europe ? Cet ouvrage collectif, qui tente de répondre à ces questions, est le résultat des journées commémoratives de Ceuta et Melilla, organisées à Bamako du 29 septembre au 6 octobre 2006 par le Forum pour un Autre Mali (FORAM).
Le migrant sénégalais traverse l'océan atlantique à bord d'embarcations fragiles pour rejoindre les côtes espagnoles afin d'atteindre un objectif noble, celui d'accéder au marché du travail et sortir sa famille de la pauvreté. L'Espagne a besoin d'une main d'oeuvre bon marché mais par ailleurs elle est contrainte par les politiques communes européennes de contrôler l'immigration clandestine.
Le rapatriement des migrants Sénégalais dans leurs localités d'origine après les accords entre Madrid et Dakar en 2006. Arrêtés après leur arrivée par pirogue sur les Iles Canaries et renvoyé au Sénégal, où s'organisent des réseaux locaux et des noeuds de solidarité pour aider ces jeunes rapatriés à la réinsertion.